L’Unité Pour l’Ostéopathie prend acte de la publication au Journal Officiel de la République Française du 11 février 2021 de l’arrêté du 9 février 2021 relatif à l’adaptation des modalités d’admission, aux aménagements de formation et aux modalités de délivrance des diplômes d’ostéopathe et de chiropracteur dans le cadre de la lutte contre la propagation de la covid-19.
Malgré la situation sanitaire prévalant en France depuis le mois de mars 2020, les établissements membres de L’Unité Pour l’Ostéopathie par l’intermédiaire de la Fédération Nationale des Établissements d’Enseignement Supérieur en Ostéopathie – FNESO – ont maintenu le niveau d’exigence de formation fixé par la règlementation relative à la formation des ostéopathes ainsi qu’à l’agrément des établissements de formation, dont le contrôle du respect est assuré par Bureau Veritas Certification.
L’Unité Pour l’Ostéopathie rappelle sa position et les principes suivants :
- L’ensemble des composantes de l’UPO, établissements de formation, étudiants et professionnels, est profondément attaché à la qualité de la formation des étudiants en ostéopathie, encadrée par les décrets et arrêtés des 12 et 19 septembre et des 12 et 14 décembre 2014.
- Concernant l’année 2020-21, à ce jour et sauf à constater une évolution péjorative du contexte sanitaire français qui imposerait une fermeture administrative des établissements de formation, et empêcherait en conséquence les formations pratique et pratique clinique de se dérouler en présentiel, aucune modification de la mise en œuvre de la règlementation de 2014 ne peut se justifier pour les établissements de formation en ostéopathie.
- En tout état de cause, et quelle que soit l’évolution du contexte sanitaire, la notion de téléconsultation ne peut se concevoir ni se justifier en médecine ostéopathique. Contrairement à ce qui est suggéré dans l’article 6 de l’arrêté du 9 février 2021, l’UPO, après l’avoir déjà exposé à plusieurs reprises au ministère de la santé (voir notamment ici), réaffirme que des téléconsultations ne peuvent en aucune façon remplacer une partie des 150 consultations ostéopathiques prescrites pour l’obtention du diplôme d’ostéopathe, qui ne saurait être dévalorisé en dépit de ce contexte.
L’UPO appelle l’ensemble des établissements de formation à l’ostéopathie, à situation sanitaire constante, à maintenir le niveau d’exigence établi par la réglementation mise en œuvre depuis 2014.