Ce 26 février, les membres de l’Unité Pour l’Ostéopathie (UPO) se sont réunis pour la 68ème fois depuis sa création en 2012. Ils ont abordé en particulier la réforme du dispositif de formation en ostéopathie, évoquée lors du rendez-vous du 13 février de MM Sterlingot et Niel avec la DGOS. Le calendrier de cette réforme n’est pas encore arrêté ; cependant, l’UPO, fidèle à sa doctrine, continue d’élaborer et de soumettre des propositions au Gouvernement. En effet, l’expérience de 9 années de mise en application de la réforme de 2014 permet de recommander des évolutions sur le référentiel et le dispositif de contrôle de la formation, en tenant compte également des préconisations du rapport de l’IGAS paru en mai 2023.
Une évolution des statuts de l’UPO, dans l’objectif d’accueillir de nouvelles structures en son sein, a également été débattue. L’UPO comporte actuellement 3 collèges – exercice, formation et étudiants – et tend naturellement à s’étendre à d’autres composantes pour contribuer à porter ses valeurs, la promotion et la défense de la médecine ostéopathique. Un collège pour les patients, ainsi qu’un collège pour les sociétés savantes et/ou les organisations de recherche auraient notamment vocation à être créés.
Dans cet esprit, la réunion s’est achevée par un entretien avec Madame Séverine Lambert, Présidente de la Société Européenne de Recherche en Ostéopathie Périnatale et Pédiatrique (SEROPP). L’UPO est heureuse d’accueillir la SEROPP, société savante fondée en 2007, qui participera dorénavant à ses travaux en apportant son expertise spécifique.
L’UPO ainsi élargie est ouverte à toute nouvelle candidature, dans un contexte où notre discipline rencontre un flux croissant de mises en causes plus souvent fondées sur des croyances que sur des faits établis.