L’UPO collabore depuis plusieurs semaines avec la Direction générale de l’offre de soins (ministère de la solidarité et de la santé) afin d’organiser en concertation les conditions de formation des futurs ostéopathes durant l’état d’urgence sanitaire et préserver ainsi au mieux la qualité pédagogique.
A ce stade, comme rappelé dans le communiqué publié le 10 mai, les différents textes règlementaires relatifs aux contenus de la formation des ostéopathes restent pleinement applicables. Des mesures transitoires d’adaptation de la formation et des épreuves de validation des épreuves devraient être prochainement publiées par l’administration.
Dans l’intervalle, un document de doctrine a été transmis le 13 mai à l’UPO ainsi qu’aux organisations professionnelles représentatives.
Ouverture des cliniques internes des établissements
Le document de doctrine prévoit que :
« Ces établissements [de formation à l’ostéopathie, NDR] peuvent reprendre à compter du 11 mai 2020 la formation clinique, sous réserve d’un accord préalable de l’agence régionale de santé (ARS) territorialement compétente pour la réouverture de la clinique à la patientèle et aux étudiants.
Cette réouverture est subordonnée au plus strict respect des règles de protection et d’hygiène édictées par le gouvernement face à la lutte contre l’épidémie de Covid-19. »
Plusieurs ARS ont d’ores et déjà autorisé l’ouverture des cliniques.
Reprise de la formation pratique – travaux dirigés
Pour ce qui concerne les travaux dirigés de formation pratique, « La continuité pédagogique à distance reste la règle à privilégier absolument ». L’administration précise dans un mail que « la reprise des activités pédagogiques incontournables en présentiel [doit] rester l’exception. »
En d’autres termes, il va devenir possible, en fonction des régions et des décisions des ARS, de reprendre la formation pratique, dans des conditions importantes de précaution et de restriction, et dans le respect du décret n° 2020-548 du 11 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.
Certaines ARS ont validé les plans de reprise de l’activité de formation pratique proposés par les établissements, ceux-ci prévoyant à titre indicatif des groupes d’une douzaine de personnes maximum, 4 m2 par étudiant présent dans la salle de cours, la stabilité des binômes de pratique au cours d’une session de cours, le port systématique de masques, l’aération des salles, etc.
Chaque établissement devra donc adapter son organisation au contexte local et aux possibilités données par son ARS de rattachement. Par ailleurs, le décret qui doit paraitre prochainement permettra de lever les dernières incertitudes et d’organiser les adaptations nécessitées par l’épidémie en cours.